Désert Ingen Khöövöryin Gobi
Après avoir parcouru la dépression des nombreux lacs (Baga Nuuryin Khöndii), nous atteignons les pieds de la chaîne de Gobi-Altaï, qui est la continuité de la chaîne d’Altaï.
A cet endroit, il y a peu de pistes et très peu de famille, il est donc très difficile de trouver sa direction. Nous allons un peu de droite et de gauche avant de finalement trouver le bon cap.
A mi-chemin, le chauffeur nous propose soit de continuer sur notre gauche dans la direction prévue, soit de quitter la piste et de partir à droite dans une montagne à la recherche d’ibex, aussi appelée chèvre sauvage de Sibérie. Nous choisissons bien évidemment les animaux. Au bout de 10 minutes hors piste, la voiture s’enlise et nous mettons facilement 40 minutes à la sortir de là. La traque aux chèvres n’était peut être pas une bonne idée, nous faisons demi-tour.
Nous passons à côté du canton de Bayan Gobi. L’impressionnant mont Ikh Bogd domine au nord alors qu’au sud c’est le célèbre désert mongol, Ingen Khöövöryin Gobi.
Nous passons par un petit village mais il n’y a plus d’essence, il faudra donc utiliser les réserves stockées dans les bidons avant d’atteindre la prochaine ville.
Nous nous arrêtons auprès de 2 familles qui nous invitent naturellement à boire un thé et goûter leur fromage. Ces familles élèvent des vaches, des chèvres et des moutons mais aussi des chameaux. Il y a des chameaux tout autour de nous, les petits hurlent en attendant le retour de leurs mères pour manger. Nous assistons à la traite ce qui est assez surprenant, et oui un chameau c’est haut !
3 adorables petites filles nous présentent leur petit frère et petite sœur. Les écrans des appareils photos numériques sont bienvenus, elles sont ravies de poser et de se regarder.
Encore une bonne nouvelle pour la voiture avant de manger, un pneu est crevé et il faut donc le changer… Nous n’avons plus de roue de secoure et nous proposons donc à Zoggie d’aller au village situé à 10km pour réparer le pneu, mais il n’a pas envie. Il n’y a pas de garage dans ce village, ce n’est pas possible…